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A l'école de la vie

 

"Les parents jouent un rôle important dans l'apprentissage informel des enfants, bien que ce qu'ils font ne soit pas matériellement différent de la façon dont la plupart des parents d'enfants scolarisés interagissent avec eux en dehors des heures scolaires. C'est juste le fait d'être de bons parents. Cela comprend la mise en place d'un milieu familial stable, des stimulations intellectuelles, des discussions parent-enfant, le fait d'encourager et de soutenir les activités des enfants. Les parents partagent leurs connaissances implicitement ou de façon délibérée, agissent comme des modèles par leur propre engagement dans le "curriculum informel" et facilitent l'accès aux connaissances qu'ils n'ont pas, participent souvent eux-mêmes à l'apprentissage."

L’instruction en famille informelle bouscule et questionne, tant ses pratiques et ses fondements diffèrent des habitudes scolaires et des paradigmes de l'apprentissage.

Ce livre associe magistralement les résultats des recherches récentes en matière d'apprentissage informel et les témoignages de 26 parents engagés dans l'instruction en famille.

Il met en avant l'efficacité de l'apprentissage lorsque l'enfant est moteur, la fluidité de cet apprentissage parfois à peine perceptible, l'importance du jeu, de la conversation, de la vie de tous les jours comme pourvoyeuse du "curriculum informel". Trois chapitres sont consacrés à l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et des mathématiques.

Apprendre à lire en famille

 

Quel sujet pédagogique est plus débattu que l'apprentissage de la lecture ? Les rapports alarmistes se succèdent, les partisans de différentes méthodes s'affrontent, les parents s'interrogent...

Voici enfin le livre qui dépasse la querelle syllabique/globale !

Apprendre à lire en famille réconcilie la rigueur d'une approche syllabique et le plaisir du sens. En progressant des lettres vers les sons, des syllabes vers les mots, des phrases vers les textes, votre enfant reste motivé car la compréhension est toujours au premier plan. Innovant, Apprendre à lire en famille vous explique comment construire un parcours personnalisé vers la lecture, centré sur les besoins de votre enfant.

Un livre-outil

Concret, avec de nombreuses fiches pratiques détaillées, des astuces efficaces, des listes de mots, et complet, incluant l'orthographe, la grammaire, l’étymologie, l'interprétation des textes, Apprendre à lire en famille accompagne votre enfant jusqu'à la véritable maîtrise de la lecture.

Des références scientifiques

Accessible à tous les parents, Apprendre à lire en famille prend en compte les résultats les plus actuels de la recherche en sciences cognitives, évitant les erreurs pédagogiques courantes.

Pour les enfants de 18 mois à 12 ans

Apprendre à lire en famille offre aux parents des solutions pour initier à la lecture les petits curieux et accompagner les enfants motivés, mais apporte également les clefs essentielles pour aider efficacement ceux qui sont en difficulté. Aux enseignants et aux autres professionnels concernés, le livre propose un regard renouvelé et vivant sur la pédagogie de la lecture.

Ludique et complice

De multiples idées de jeux et d'activités, pour tous les âges et toutes les situations, vous permettront de... partager en famille le plaisir d'apprendre à lire !

Apprendre par soi-même avec les autres dans le monde

Doctorante en anthropologie à l'université Paris Nanterre, membre de l'équipe PROSCIEF de l'université de Cergy-Pontoise (Processus de scolarisation à l'épreuve de l'instruction en famille), mère de quatre enfants non scolarisés, en unschooling, Mélissa Plavis est aussi accompagnante polyvalente et formatrice. Elle compose sa vie en mêlant sphères familiales, associative, professionnelle et universitaires. Elle s'intéresse aux liens entre (non-)éducation et écologie et en particulier à la parentalité proximale et écologique.

PARCE QUE L'ECOLE N'EST PAS OBLIGATOIRE, certaines familles font le choix de l'IEF (instruction en famille). Alors que certaines d'entre elles pratiquent l'école à la maison, d'autres pensent ou constatent que "l'instruction ne se donne pas, [mais qu'] elle se prend" et font l'expérience du unschooling en laissant leurs enfants libres de leurs apprentissages et en ne leur imposant ni programme ni horaires dédiés.

Au fil de nombreux témoignages, vous vivrez la réalité des apprentissages informels ou autogérés. Puisque "tout est dans tout*", parce qu'apprendre est vivre et vivre est apprendre, alors toutes les entrées seront pertinentes pour découvrir le monde. Bien plutôt que tous seuls, les unschoolers apprennent par eux-mêmes, avec les autres et dans le monde.

Mélissa Plavis donne ici à penser et à observer l'expérience du unschooling en mêlant philosophie et anthropologie. Elle déconstruit les a priori concernant les conditions de possibilité du unschooling et démontre qu'il permet, voire facilité, la socia(bi)lisation. Elle fait également l'hypothèse que le unschooling est une pratique écologique, au sens généralisé du terme. En effet, plus qu'un mode d'instruction, il semble être un mode d'être et de vivre qui vise à prendre soin des relations - à soi, aux autres et au monde - et à sortir, tant que possible, de toutes les dominations.

Comme des invités de marque

"Se déscolariser est un long processus, surtout parce que la scolarisation pénètre et imprègne tellement tous les cerveaux que ça nous prend longtemps avant de comprendre ce que peut être un cerveau déscolarisé.Et il n'y en a pas beaucoup autour. Même nos analphabètes sont scolarisés parce qu'ils ont intégrés dans leur cerveau leur scolarité ratée comme un échec.

Tous nos décrocheurs et écœurés-de-l'école sont bien scolarisés parce qu'ils vivent leur non-conformité comme une faute, comme un péché. L'école imprègne tous les cerveaux dits civilisés comme jadis l'Eglise pénétrait les moindres recoins de l'âme des catholiques entre autres. Hors de l'Eglise, point de salut. Aujourd'hui, hors de l'école, point de salut."

 

Comme des "invitées de marque", les enfants de Léandre Bergeron grandissent et apprennent librement, dans la campagne de l'Abitibi, au nord de Montréal.

Dans une langue savoureuse, l'auteur décrit le quotidien avec ses adolescentes qui ne sont pas allées à l'école - et qui n'ont pas été "éduquées". Et pourtant, elles lisent, écrivent, travaillent, discutent, interagissent avec des gens de tous âges, avec enthousiasme, bienveillance et sens des responsabilités.

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Entre autres... Les chemins des adultes pour libérer les enfants

Dans un dialogue stimulant et souvent intimiste, Thierry Pardo et Bernard Collot interrogent la place de tous ces "autres" qui gravitent autour de l'enfant. Que ce soit dans la famille ou à l'école, ils tentent de saisir et de décrire les interactions favorisant le cheminement serein de l'enfant vers lui-même. ils plongent par là-même dans les craintes et les espérances des adultes.

"C'est l'apprentissage qui pollue toute notre perception de l'enfant et ce qu'on doit faire pour lui. J'ai été complètement libéré lorsque je ne me suis plus pris la tête sur ce que les enfants devaient apprendre, quand ils devaient apprendre, comment je devais leur faire apprendre. Lorsque j'ai compris que l'aide la plus importante que je pouvais leur apporter, c'était de leur donner les conditions qui provoquaient d'elles-mêmes la construction de leurs langages et de leurs personnes." B.C.

"Nous inoculons à nos enfants ces "autres" que nous avons nous-mêmes et qui dialoguent dans nos caboches dans une joyeuse cacophonie. Ils parlent tous en même temps, crient pour prendre la parole, imposer leur pouvoir et quand nous ouvrons la bouche, le plus pressé d'entre eux laisse échapper à notre insu les mots durs, les mots tendres, les mots d'encouragement ou ceux de la détresse. Et pauvre de nous, nous croyons maîtriser notre art pédagogique." T.P.

Insoumission à l'école obligatoire

C'est en 1985 qu'a paru pour la première fois ce livre. Sur le ton de la conversation, l'auteure s'adressait à sa fille, alors adolescente, lui expliquait la non-scolarisation qu’ensemble elles avaient choisie, du pouvoir des grands sur les petits, de la nécessité pour chacun-e de s'insoumettre s'il ou elle veut conquérir son individualité.

Catherine Baker n'écrit pas tant contre l'école que contre la soumission à ce qu'on nous présente comme une obligation, un devoir (on dit : un droit) ; contre le fait de ne pouvoir choisir ni si l'on veut étudier, ni ce qu'on veut étudier, ni dans quelles conditions.

En 1985 comme aujourd'hui, ce qu'on apprend en classe - et à vie -c'est qu'on est bon ou pas bon, intelligent ou médiocre. On retient pour toujours qui a droit au mépris.

Si les constats que dresse l'auteure restent actuels, la radicalité de son point de vue et de la critique qui en découle est devenue quasiment impensable aujourd'hui.

L'apprentissage informel expliqué à mon inspecteur

Parmi les familles qui ont opté pour l'instruction hors école, certaines pratiquent la pédagogie des apprentissages autonomes et informels, une démarche basée sur la motivation de l'enfant, sur l'interaction avec son entourage, l'enfant restant moteur de ses apprentissages. Ce domaine de la pédagogie tant encore en voie d'exploration, les inspecteurs n'appréhendent pas toujours aisément son intérêt et sa richesse lors des contrôles auxquels les familles sont soumises.

Ce petit livre, concret et documenté, s'appuie sur les travaux des pédagogues tels que Roger Cousinet, Célestin Freinet, John Holt. Il est illustré par de nombreux exemples d'expériences issues des familles. Son objectif est d'offrir aux inspecteurs chargés des contrôles des clés pour mieux comprendre l'approche des familles, et de soutenir les parents en facilitant un dialogue constructif avec l'institution.

L'enfant

Organiser l'école de façon à respecter les rythmes de l'enfant : avant bien d'autres, Maria Montessori avait expérimenté et pensé une progression par cycles pour l'éducation des enfants.

Avec ce texte, L'enfant, elle nous présente le premier de ces cycles, de 0 à 6 ans ; les trois autres seront développés dans De l'enfant à l'adolescent.

Jeanne-Françoise Hutin, responsable d'une école Montessori et présidente de l'Association pour la diffusion des idées de Maria Montessori, présente ce texte et souligne son actualité pour l'éducation de nos enfants.

L'esprit absorbant

"Le monde de l'éducation est une espèce d'île où les individus, déracinés du monde, se préparent à la vie en y restant étrangers."

Cette critique, radicale, que Maria Montessori adressait à l'école, l'a conduite à penser et à expérimenter une autre pédagogie.

L'esprit absorbant de l'enfant est le dernier ouvrage écrit par Maria Montessori. Elle le présente comme "un chaînon dans le développement de notre pensée et de notre oeuvre pour la défense des forces de l'enfance..."

Maria Montessori est l'un des auteurs majeurs de la pédagogie des jeunes enfants. L'essentiel de son oeuvre en français est publié chez Desclée de Brouwer.

La fin de l'éducation ? Commencements...

L'éducation, personne n'y échappe, et très peu en réchappent. A l'école, en famille, dans la rue, au travail, à la télé...

Pourquoi ces éducations-formations ? A quelle fin (quelle finalité) ?

L'éducation que je trouve en naissant n'a pourtant pas toujours existé. Et il n'est pas dit qu'elle va durer... Pour plusieurs raisons. Quelle fin (quelle disparition) prévisible pour l'éducation ?

Alors vivre sana éducation ? Moins bien ? Mieux ? Pourquoi ? Comment ?

Des clés pour meiux comprendre les effets collatéraux de mes éducations.

Pour vivre lucide et tranquille et pour...

"Comment "apprendre" a-t-il pu se confondre avec enseigner ? Comment enseigner-apprendre est-il devenu un "besoin" ?

Car, en effet, je respire, je vis et j'apprends - tout à la fois - et ce ne sont pas des besoins. Cela "va de soi", naturellement. Cela devient un besoin dès qu'une gêne ou un empêchement apparaît dans ma respiration, dans ma vie ou dans mon apprendre. C'est donc, en fait, la raréfaction intentionnelle, par l'éducation, de mes possibilités d'apprendre, qui va justifier et mon "besoin" d'apprendre, et l'"évidence" que l'éducation doivent me combler. "

Jean-Pierre Lepri a servi l'Education nationale une cinquantaine d'années - dont une trentaine hors de France, sur les cinq continents. Docteur en éducation et en sociologie, il a été professeur d'école, formateur d'enseignants, inspecteur, expert international... Initiateur du CREA - Apprendre la vie - (Cercle de réflexion pour une "éducation" authentique), il est aussi père et grand-père.

La pédagogie Charlotte Mason 1

Chaque enfant est unique. On ne peut faire, en éducation, que du sur-mesure.

La pédagogie Charlotte Mason est, aux antipodes de tout programme prédéfini, une méthode qui s'adapte à chaque enfant, qui prend en compte ce qu'il est, pour l'encourager à devenir le meilleur de lui-même. Elle est une approche respectueuse et facile à mettre en oeuvre, au cœur des livres et de la nature.

Célèbre enseignante britannique, Charlotte Mason a formé des générations de préceptrices. Elle est la seule éducatrice à avoir pensé l’éducation dans son ensemble, tant à l'école qu'au sein de la famille.

Ce premier tome est le meilleur moyen de découvrir une philosophie éducative plus actuelle que jamais.

Les apprentissages autonomes

Chaque page de Les Apprentissages autonomes témoigne de la conviction profonde de John Holt : sa confiance dans l'élan irrépressible des enfants pour apprendre chaque jour. S'appuyant sur des réflexions et des anecdotes de toute une vie, il fait l'éloge de la qualité d'accompagnement des parents et démontre l'efficacité des apprentissages lorsqu'ils font sens. Ses propos encouragent les parents à respecter ce moteur, en montrant comment les enfants sont des chercheurs scientifiques par nature et en détaillant les façons de les accompagner dans leurs découvertes, notamment en matière musicale, en mathématiques et pour l'apprentissage de la lecture.

Postface : John Holt, sa vie, son oeuvre par Laurence Holvoet.

"Il y a des années, je donnais des cours particuliers à une élève qui avait des difficultés à l'école. Un jour, elle me demanda : "Comment fait-on pour apprendre l'Histoire ?" Prenant sa question tout à fait au sérieux, je lui ai répondu : " Je pense que tu me poses en fait deux questions : la première, comment puis-je en apprendre plus sur l'Histoire, et la deuxième : comment puis-je obtenir de meilleures notes en Histoire à l'école ? La première chose qu'il faut comprendre, c'est qu'il s'agit de deux activités complètement différentes et séparées, qui n'ont presque rien à voir l'une avec l'autre.

Si tu veux en savoir plus sur comment on se documente sur le passé, je peux te donner des conseils à ce sujet. Et si tu veux savoir comment avoir de meilleures notes en Histoire, je peux aussi te donner des conseils à ce sujet. Mais ce ne seront pas du tout les mêmes conseils."

Dans ce livre, j'examinerai principalement la première de ces deux questions : quelles sont les différentes choses que nous pouvons faire pour rendre le monde plus accessible, intéressant et compréhensible pour les enfants."

Les enfants d'abord

Il parait naturel de leur interdire tout vie privée et de leur imposer une façon de sentir, de décider qui ils doivent aimer et qui il ne faut pas voir, de circonscrire leurs déplacements et de pénaliser leurs déviances, de déterminer le moment où ils ont un sexe, et ce qu'ils doivent en faire. Est-ce aussi naturel qu'on dit, ou est-ce l'effet d'un rapport social imposé par l'adulte parce qu'il a la force et le pouvoir ?

S'il en est ainsi, pourquoi et à quelles fins ? Que fait-on aujourd'hui des enfants et à quoi les prépare t-on ? Qu'est ce au juste qu'un enfant dans nos sociétés dites libérales ?

Les enfants d'abord parce que c'est eux les premières victimes de l'ordre capitaliste ; parce qu'il faut des adultes dociles et qu'il faut les informer au plus tôt ; parce qu'il faut au Pouvoir un relais, qu'il trouve très naturellement dans la famille.

On se placera résolument, ici, au point de vue des "enfants". Cela pour raison d'urgence : il faut passer les enfants d'abord, comme dans les naufrages. Parce que naufrage il y a.

Libre pour apprendre

Nos enfants passent à l'école le plus clair de leur temps à recevoir passivement une instruction, à devoir se tenir tranquilles en classe et à subir des contrôles de connaissances. Il n'est donc pas étonnant que le système scolaire actuel créé des élèves ennuyés et ayant des problèmes de comportement. Même en dehors des murs de l'école, les enfants ont rarement l'occasion de jouer et d'explorer leur environnement sans être sous la surveillance permanente. Cette situation a pour conséquence d'alimenter l'anxiété des enfants, qui considèrent la vie uniquement comme une série de problèmes.

Dans Libre Pour Apprendre, Peter Gray défend l'idée selon laquelle des enfants libres de poursuivre leurs propres centres d'intérêt au travers du jeu assimilent tout ce qu'ils ont besoin de savoir, et le font de plus avec énergie et passion. Pour les aider à grandir dans ce monde en perpétuel changement, nous devons faire confiance à leur capacité de s'instruire et de se développer. En se basant sur des faits anthropologiques, psychologiques et historiques, Gray avance que le jeu en toute liberté est le meilleur moyen pour apprendre à gérer sa vie, à résoudre ses problèmes, à vivre en communauté et à devenir émotionnellement équilibré.

Peter Gray est un psychologue du développement, directeur de recherche au Boston College. Il est connu pour ses critiques du système éducatif traditionnel et est invité régulièrement à intervenir auprès de groupes de parents, d'éducateurs ou de chercheurs. Il s'oppose aux méthodes actuelles d'éducation qui, selon lui, infligent des dommages psychologiques aux enfants.

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